Le groupe FFF, les fous furieux du fonk

Même s’il y a un sujet sur Yarol, il n’y a aucun sujet sur FFF me semble t’il.

Les fous furieux du fonk viennent de sortir un nouvel album.
25 ans après leur précédent.
Il y en a eu des ébauches de réformations! 3 au moins.
Qui ont donné des mini tournées, mais jamais de vrai continuité en studio.
Retrouvailles en studio à chaque fois avortées par un mauvais timing, les occupations diverses des uns et des autres, ratage de rendez vous.
Bref…rien n’était définitif mais les choses ne prenaient pas forme.

Chose faite au printemps dernier. A ICP, à Bruxelles.

Pour avoir été leur éditeur pendant les 8 ans de leur première période, les choses me sont trop intimes pour être réellement objectif.
Je pourrais remplir des dizaines et des dizaines de pages a raconter toutes les aventures que nous avons vécu ensemble.
De leur tout tout début dans la cave de l’hôpital éphémère jusqu’à la consécration d’un des plus grand groupe live que j’ai jamais eu l’occasion de voir.
Et la, je suis objectif par contre.
En passant par les studios de New York pour le premier album, la campagne Anglaise pour leur second album, tout les plus gros festivals d’Europe, tout les continents…bref…quelle histoire.

Tout ça pour dire que « I Scream », le petit nouveau, est paru
« Le meilleur album de FFF » dit le sticker.

Je n’irais pas jusque là, car rien n’égalera jamais la folie absolue de l’OVNI « Free For Fever », mais après une poignée d’écoutes, je trouve que le album se défend mieux que super bien.

Au plaisir de les retrouver sur la route.
A l’Olympia le 3 avril pour moi.

Je les avais vus en première partie de Keith avec les Winos au Zénith de Paris en 92.

michel a écrit:

Je les avais vus en première partie de Keith avec les Winos au Zénith de Paris en 92.

Absolument
Ils étaient en plein jet lag. Revenus du Japon le matin même.

Un article nourri dans le dernier Rolling Stones.
Je ne connaissais pas du tout, preuve que dans les années 90, je devais vivre en évitant la radio.  
Bon, je viens de les écouter,  c'est pas ma tasse de thé mais en public ils doivent prendre une dimension autre.
Et les textes  sont intelligents.

stadium a écrit:

Un article nourri dans le dernier Rolling Stones.
Je ne connaissais pas du tout, preuve que dans les années 90, je devais vivre en évitant la radio.  
Bon, je viens de les écouter,  c'est pas ma tasse de thé mais en public ils doivent prendre une dimension autre.
Et les textes  sont intelligents.

Prends le temps d’écouter « Free for Fever », leur second album.
Qui est et reste un OVNI dans le paysage musical hexagonal.
L’album est double et long.
Mais les contrées musicales qu’il traverse (du métal au funk à l’Afro beat au reggae etc etc) sont un bien chouette trip.

Un article aujourd'hui  sur FFF dans l'édition numérique du Monde,  à laquelle je ne suis pas abonné, donc je ne l'ai pas lue en entier.
Au delà de la méfiance instinctive qu'on peut avoir pour un journal peu porté à  apprécier les musiques qui bougent, c'est quand même significatif de l'événement que constitue le retour de FFF.
Et peut-être que les ventes du Monde vont augmenter du côté de Barbes!

Sold. Out depuis des mois, l’Olympia était blindé et incandescent comme aux plus beaux jours.
Avant les deux concerts à la cigale à la rentrée qui seront complets également.
D’ici là le groupe aura écumé une rafale de dates et de festivals en France et à l’étranger.
L’histoire est joliment repartie.
Joliment, car nourrie au présent, à l’instant.

En effet au grès de la set list de 18 titres n’apparaissent que 6 de leur titres du passé.
Une version intense et énorme de « Silver Grover », un « Barbès » attaqué par une intro blues à la slide,
un « Ac2N » monstrueux de groove et oh combien d’actualité ou bien « le pire et le meilleurs »,
version atomique, un des sommet du concert.
A part ces 6 titres, on est dans le présent.
Et quel présent.
Un bien joli présent.
Le groupe est en pleine forme et défend donc son petit dernier plutôt que de faire appel à la nostalgie.

Le public, son public, l’a déjà fait sien ce petit dernier.
Les refrains sont déjà repris à tue tête.
Et le groupe jubile de ces instants d’échanges comme aux plus beau jours.
Ça se sent, ça se voit, ça se vit. Ça respire.
Idéalement placé (au premier rang en balcon, juste au dessus du groupe), je n’ai pas raté une miette de tout ça.
L’Olympia était brûlant et était devenu un grand sourire multigenerational.

C’était bon.

S’ils passent près de chez vous, ne les ratez pas

All Right
Tout ce qu'on FFFait
Les magazines
Silver Groover
I'm There
On devient FFFou
Des illusions
Le Pire et le Meilleur
Je pars
Won't You ???
Must Let You Go
Bouya dans les DOM-TOM
Morphée
AC2N (Acid Rain)
Niggalize It

Rappels:

Barbès
Keep on
Love Train