Tiens, il a le même nom qu'un héros de la guerre d'Indochine...
l'auteur imite Nick Hornby qui avait écrit High Fidelity en 1985, chef d'oeuvre parait-il !
l'idée est simple : revisiter sa jeunesse à travers les compilations musicales adolescentes, patiemment enregistrées la nuit sur des K7
(vous vous souvenez des TDK SA chrome ou metal de 90' ou des BASF qui proposaient 90' + 6' ce qui permettait de sauver l'intégralité de plein de 33 tours...)
Tout çà mes enfants, c'était avant Deezer/Spotify...
Les compils ? Une playlist qui ne peut pas évoluer !
Le livre, c'est l'autobiographie d'un looser provincial sauvé par le rock,
vendant des 45 tours d'occase, et réussissant à devenir rédac' chef chez Rock Sound
Chanteur des groupes Streetfight ou Libido;
accompagnant les guitaristes de Rammstein dans les piscines à LA,
intervieweur de Moby sans avoir préparé la moindre question : le MUST
On n'a rien vécu d'autre que d'écouter de la musique, pas vrai ?
Dans nos souvenirs Lycée, il y avait le clan Téléphone, gothiques fans de Marquis de Sade et le punk au fond proche du radiateur arborant des badges de Stiff Little Fingers
Les brouilles de préférences Police ou Joe Jackson, se marrer de l'intro de Final Countdown de Europe
L'auteur exprime avec justesse les deux phases de la vie d'un homme : rêver de son avenir jusqu'à 40 ans et regretter son passé ensuite..., la nostalgie du rock nous rassemble tous !!
(inspiré de l'article de Beigbeder dans un Fig-Mag récent)
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"Je suis, avec le hooliganisme, ce que l'Angleterre a fait de mieux !"