Entouré d’une harpiste, d’un clavier bricoleur de jolis sons et d’un bassiste guitariste batteur, Il nous a reçu comme chez lui.
Autour d’une grande table en bois sur laquelle il y avait des verres pleins.
Qui se sont vidés avant de devenir, eux aussi, des instruments de musique.
Il nous a raconté des histoires, fait des tours de magie, chanté des chansons, très connues ou beaucoup moins.
En Français et en Bernois aussi.
Il nous a pris par la main et nous a emmené pendant deux heures dans son univers où les mots sont souvent d’une beauté bouleversante.
Deux heures qui sont passées aussi vite que les 3 minutes qu’il nous a demandé de programmer sur nos téléphones en toute fin de spectacle lorsqu’il a fallu se quitter.
Vieux compagnon de route, Eicher était en ville.
Et à la sortie il nous avait rendu l’atmosphère bien légère.
C’était assez magistral.